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French Translation (The History of Britain Revealed)
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alincthun



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L�Histoire de l�antique Bretagne r�v�l�e

Chapitre premier
La maison d�un Anglais

Conform�ment aux canons de l�histoire anglaise, les choses se sont, grosso modo, pass�es de la fa�on suivante : les Anglo-Saxons, un groupe humain peu nombreux et inculte, originaire d�une contr�e qu�on n�est plus en mesure d�identifier, sont venus s��tablir, prenant la place de la population des lieux, et nous ont laiss� notre langue anglaise, laquelle, au bout du compte, a fini par devenir la langue mondiale. Il en r�sulte trois possibilit�s : 1) ou ces � Anglo-Saxons � sont un peuple tout � fait remarquable ; 2) ou bien l�histoire est remplie de surprises ; 3) ou alors ce sont les historiens qui se sont compl�tement tromp�s. En g�n�ral, les Anglais privil�gient plut�t la premi�re explication, bien qu�ils aient appris avec les ann�es qu�il �tait de plut�t mauvais go�t de p�rorer sur le sujet. Les historiens professionnels, eux, soutiennent cat�goriquement que c�est la deuxi�me explication qui est la bonne, puisqu�ils sont fermement d�avis que l�Histoire n�est r�gie par aucun principe g�n�ral � tout n�y est que � de foutus machins survenant les uns apr�s les autres �. Ce livre soutient la troisi�me solution. Car en r�alit� il ne s�agit pas du tout d�un livre sur l�histoire : ce qui est trait� ici est une mati�re appel�e �pist�mologie appliqu�e, une sorte d�approche r�visionniste qui, pour r�sumer, consid�re que tout le monde se trompe sur tout. Ou que, en tout cas, cela en a parfois tout l�air.

Les mythes de cr�ation ont toujours un c�t� bizarre en raison du d�calage qui se produit entre ce qui est effectivement connu � personne, semble-t-il, n�a consign� � l��poque ces �v�nements historiques � et ce qu�il est requis de conna�tre de toute urgence : � Dites-nous, pour l �amour du ciel, dites-nous d�o� nous venons. Et assurez-vous que nous sommes l�exception. � Bien s�r, les professeurs de nos universit�s sont cens�s tenir bon face � la mar�e de la passion populaire et montrer o� est la v�rit� : � D�sol�s, nous aimerions vous aider, mais tout s�est fondu dans la nuit des temps. On n�en sait pas plus, il faudra vous y faire. � Mais les universitaires ne sont pas une esp�ce sp�cialement courageuse, et, bien s�r, ils d�pendent des deniers de l�Etat, alors, forc�ment, ils ont tendance � endosser les vues du public. En fait, ce n�est pas tout � fait juste. M�me un �pist�mologiste appliqu� conc�derait que cela remonte pour une grande part � l�apprentissage du pot (?) : les historiens qui �crivent l�histoire anglaise ont tendance � �tre anglais eux-m�mes, alors ils commencent � travailler impr�gn�s de tous les mythes de l�histoire anglaise. Quand vous �tes n� avec une certaine vision des �v�nements, et si cette version des faits vous a �t� enseign�e formellement � l��cole par des repr�sentants de l�autorit�, puis que, �tudiant, elle vous a �t� r�p�t�e par des repr�sentants de l�autorit� jouissant d�une consid�ration encore plus �lev�e, et que tous vos coll�gues s�accordent � consid�rer que tout cela tombe plus ou moins sous le sens, et que probablement vous auriez votre sac si vous vous d�clariez en complet d�saccord� vous avez plut�t tendance � prendre les choses comme elles viennent (avec philosophie ?). A moins que, that is (?), vous ne soyez un �pist�mologiste appliqu� et que vous n�ayez appris que les th�ories paradigmatiques des sujets acad�miques (sans pr�judice des dogmes religieux, des id�ologies politiques, des axiomes m�dicaux, des th�ories de l��ducation et des autres branches du savoir organis� qui ont cours dans le monde r�el) ont tendance par nature � �tre erron�es � quoique souvent utilement erron�es. Une fois que vous �tes arm� d�une telle sagacit�, retrouver l�histoire exacte de la Bretagne antique, ou en tout cas une histoire de la Bretagne qui soit moins entach�e de fausset�, est une t�che raisonnablement ais�e. Et c'est pour une large part parce que les historiens professionnels, les arch�ologues, les pal�oanthropologues, les pal�olinguistes, les anglo-saxonnistes, etc., ont, pour notre profit, pass� des ann�es et des ann�es � faire tout le travail pr�liminaire n�cessaire. Merci les gars, maintenant tirez-vous, on n�a pas besoin de vous pour le voyage.

Voici un exemple simple de la fa�on dont cela se passe en pratique. La plupart d�entre nous connaissent depuis l��cole cette histoire du pape Gr�goire apercevant des � anges � angles au march� aux esclaves � Rome et d�cidant, sur ce, d�envoyer (saint) Augustin en (Grande-)Bretagne pour la convertir au christianisme. Ce n�est, bien s�r, pas de l�histoire dans sens o� il s'agirait d�une relation contemporaine, mais c�est de l�� histoire � au sens o� il s�agit d�� une tradition ancienne �, c�est-�-dire un reflet des �v�nements vus par des quasi-contemporains � le pape Gr�goire a r�ellement envoy� saint Augustin en Angleterre afin qu�il convertisse les Anglo-Saxons. Cette tradition trouve donc sa place dans le mythe de cr�ation de la Grande-Bretagne. Mais des �pist�mologistes appliqu�s feraient valoir deux �l�ments tr�s curieux dans cette histoire :

1. Gr�goire pensait que les Angles �taient des � anges � sur la foi de leurs chevelures blondes, ce qui est, pour une population du sud de la Scandinavie, assez concevable ; en revanche, les Britanniques blonds sont aujourd�hui une petite minorit�.

2. Les Angles �taient pa�ens et donc sans aucun doute en demande ( ?) de conversion ; la population de (Grande-)Bretagne (I hesitate) � l��poque du pape Gr�goire �tait �t� chr�tienne depuis pas mal de si�cles.
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Hatty
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L�Histoire de l�antique Bretagne r�v�l�e

What a well-chosen titre! Good compromise.

It is up to your usual high standard thus far, Alincthun.

p. 2: l�apprentissage du pot ("potty training") is fine, unless to avoid ambiguity you say 'l'apprentissage d'aller sur le pot'.

vous avez plut�t tendance � prendre les choses comme elles viennent ("you tend pretty much to go along with things") is also fine, unless you prefer something like 'vous avez plut�t tendance � vous accorder aux �v�nements'.

A moins que, that is ("Unless, that is,") - "that is" is like 'that is to say' or 'however' - not strictly necessary to translate it I suppose, it would probably be better the other way round in French, i.e. "C'est � dire, a moins que..."
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Hatty
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p.3: Mais des �pist�mologistes appliqu�s feraient valoir deux �l�ments tr�s curieux dans cette histoire :
There's a bit missing here, viz: "...as an episode in the Anglo-Saxon takeover of Britain"

en demande ( ?) de conversion ("in need of conversion") - besoin would be closer to 'need'

la population de (Grande-)Bretagne (I hesitate) � l��poque du pape Gr�goire �tait �t� chr�tienne depuis pas mal de si�cles. - �tait �t� should be avait �t�.
Bretagne means Brittany, right? So every time you come across Britain you have to translate it as Grande-Bretagne?
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alincthun



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p. 2: l�apprentissage du pot ("potty training") is fine, unless to avoid ambiguity you say 'l'apprentissage d'aller sur le pot'.

"M�me un �pist�mologiste appliqu� conc�derait que cela remonte pour une grande part � l�apprentissage du pot."
"L'apprentissage du pot" is a sanctified expression. My problem was "cela remonte pour une grande part �". No dictionary has been able to confirm that it was the right translation of 'it's largely down to".
I'm also bothered to translate "Applied Epistemologist". I'm not sure that "�pist�mologiste appliqu�" is correct. I'll check later. In the third chapter, I had chosen "les tenants de l'�pist�mologie appliqu�e", but it's rather clumsy (and not exact).
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Hatty
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My problem was "cela remonte pour une grande part �". No dictionary has been able to confirm that it was the right translation of 'it's largely down to".
Seems perfectly suited, you could use an expression like "mettre sur le compte de", to attribute something to some cause.
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alincthun



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vous avez plut�t tendance � prendre les choses comme elles viennent ("you tend pretty much to go along with things") is also fine, unless you prefer something like 'vous avez plut�t tendance � vous accorder aux �v�nements'.

I'm bothered by "�v�nements" which is strong.

A moins que, that is ("Unless, that is,") - "that is" is like 'that is to say' or 'however' - not strictly necessary to translate it I suppose, it would probably be better the other way round in French, i.e. "C'est � dire, a moins que..."

I prefer not to translate.

p.3: Mais des �pist�mologistes appliqu�s feraient valoir deux �l�ments tr�s curieux dans cette histoire :
There's a bit missing here, viz: "...as an episode in the Anglo-Saxon takeover of Britain"

Mais des �pist�mologistes appliqu�s feraient valoir (and why not "seraient frapp�s par"?) deux aspects tr�s curieux de cette histoire, en tant qu'�pisode de la prise de la (Grande-)Bretagne par les Anglo-Saxons. ("Takeover" is another difficulty. Or perhaps "conqu�te"?)

en demande ( ?) de conversion ("in need of conversion") - besoin would be closer to 'need'

I know that, but I cannot say "en besoin de". "Etaient assur�ment des candidats � la conversion"?

Bretagne means Brittany, right? So every time you come across Britain you have to translate it as Grande-Bretagne?

Yes, it's difficult to write "la Bretagne insulaire", "la Bretagne ancienne", etc., all along the book.
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Mick Harper
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In: London
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So Brittany and Britain are the same in French...that's interesting. I wonder when they became different in English? What are they in Welsh, Irish, Breton etc?

It reminds me of 1991 when the First Division in English football was renamed the Premier Division and the the Second Division (hence) became the First Division. I kept wondering how French radio broadcaster giving the English football results handled this situation: "C'etait les resultes de la Premiere Division, et maintenant les results de la Premiere Division." Yes, I know, I ought to get out more.
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alincthun



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p. 3-4

Ce qu'il y a, en fait, c'est qu'on a froidement m�lang� deux r�cits passablement diff�rents : d'une part, que la population indig�ne de la Bretagne a abandonn� la forme "celtique" de son christianisme pour se convertir � sa variante romaine et, d'autre part, que sa langue "celtique" a �t� remplac�e par l'anglo-saxon. Et l'ensemble forme un tableau plut�t convaincant. D'ailleurs, nous en avons la confirmation partout autour de nous: les Britanniques �taient encore catholiques romains il y a un millier d'ann�es, et nous parlons tous aujourd'hui anglo-saxon (ou anglais comme nous aimons mieux dire). Cela semble donc parfaitement clair, � ceci pr�s que tout repose sur une hypoth�se qui n'est jamais examin�e : que l'anglais est une forme moderne de l'anglo-saxon.

Ce livre se propose tardivement d�examiner si cela est vrai ou non. De fait, il s�agit d�une question tr�s �troite, tout � fait technique � l�anglais est-il de l�anglo-saxon ? �, mais, en l�occurrence, une r�ponse n�gative entra�ne toutes sortes de changements dans l�histoire britannique ; et ces changements ne sont pas circonscrits � la seule Grande-Bretagne, mais en viennent � infecter des hypoth�ses �galement non v�rifi�es de l�histoire de l�Europe. Avant m�me qu�on en ait pris conscience, de vastes pans de l�histoire sont � r��crire, ainsi que des pans plus vastes encore de la th�orie linguistique. C�est facile ! C�est amusant ! C�est n'est d'ailleurs pas sans importance si vous �tes f�ru de la question. Eh bien, c�est ce que font les �pist�mologistes appliqu�s : nous prenons un sujet (n�importe quel sujet � l�exception de ceux o� la m�thode scientifique op�re effectivement), nous le d�montons afin d�obtenir ses paradigmes de base, nous examinons ces paradigmes, et si nous �clatons de rire, nous savons que c�est que c�est � nous de jouer.

(I have a major problem with the tenses: at a time, in the original , the tense is the present, when in French it should be the future. Perhaps, the phrase 'as things turn out' is the solution. I need your help.)

Tout d'abord, la version basique de l�histoire linguistique officielle britannique, pour ceux qui ne faisaient pas attention ou qui sont all�s � l�une de ces �coles o� l�on croit en la � pertinence � (?) et o� l�on enseigne l�histoire de l�Europe de 1919 � 1945 tous les ans jusqu�� ce que m�me les moins d�gourdis puissent d�crocher leur GCSE :

Fin de l��ge glaciaire
Les �les Britanniques se peuplent graduellement d'une population (people = de gens?) venue d�Europe, appel�e cro-magnon. Chasseurs-cueilleurs. Langue inconnue.

p. 5

5000 av. J.-C.
Un nouveau groupe entre en sc�ne, en provenance d�Europe. Ils introduisent l�agriculture. Erigent des monuments consid�rables, par exemple Skara Brae, Newgrange, Stonehenge. Parlent probablement une langue indo-europ�enne.

1000 av. J.-C.
Des locuteurs celtes apparaissent, sans doute originaires du delta du Danube, mais ils occupent d�j� une vaste partie de l'Europe. Leurs parlers sont les anc�tres du gallois, du ga�lique �cossais, du cornique et du ga�lique irlandais.

250 av. J.-C.
Un autre groupe celtophone, les Belges, occupent le sud et l'est de l'Angleterre. Les langues indig�nes ne sont pas affect�es.

50 apr. J.-C.
Les Romains occupent l'Angleterre, le pays de Galles et (un temps) le sud de l'Ecosse. Les indig�nes continuent de parler leurs diverses langues celtiques.

450 apr. J.-C.
Les Romains s'en vont. Des Anglo-Saxons commencent � prendre pied sur la c�te orientale et, petit � petit, � pousser les celtophones vers l'ouest. En un temps ind�termin� (?), les locuteurs anglo-saxons vont prendre la place des locuteurs celtes dans toute Angleterre (sauf en Cornouailles), dans la moiti� orientale du pays de Galles et dans la moiti� sud de l'Ecosse.

900 apr. J.-C.
Invasions vikings. Les Etats anglo-saxons sont remplac�s par des Etats danois (bien que ce soit un peu tant�t l'un, tant�t l'autre). Pas de changement dans la situation des parlers locaux.

p. 6

1066
Les Anglo-Saxons sont remplac�s durablement par les Normands en Angleterre et, un peu plus tard et de fa�on plus rel�ch�e, en Ecosse. L'anglo-saxon �volue progressivement vers l'anglais et le "lallan scots" (que nous connaissons comme �tant le dialecte de Rabbie Burns) en Ecosse des terres basses. Le cornique, le gallois, le ga�lique �cossais se maintiennent dans leurs
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Hatty
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In: Berkshire
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Sorry for the delay. I ought to get out less.

I'm bothered by "�v�nements" which is strong.

So was Harold McMillan. Best stick to choses then.


I prefer not to translate.

Yes, "that is" adds a slight emphasis, a bit like adding an 'of course'.

and why not "seraient frapp�s par"?

That's good, AEists are struck by curiosities, they fairly relish them.

("Takeover" is another difficulty. Or perhaps ("Takeover" is another difficulty. Or perhaps "conqu�te"?)

"conqu�te" is a bit strong for "takeover" I suppose. Best leave it as "prise" probably.

"Etaient assur�ment des candidats � la conversion"?

I like that one, somewhat ironical tone suits very well.

My problem was "cela remonte pour une grande part �". No dictionary has been able to confirm that it was the right translation of 'it's largely down to".

Dictionaries often seem to fall down when it comes to translating idiomatic expressions, "cela remonte �" is very exact so why not allow it to stay....

I'm also bothered to translate "Applied Epistemologist". I'm not sure that "�pist�mologiste appliqu�" is correct.

It's not a standard phrase in English either, if you say "applied epistemologist" to someone their first question will be 'what does it mean?' so that's all to the good in French.
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Ishmael


In: Toronto
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There must be a French word for the Philosophical discipline of Epistemology. Surely?
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alincthun



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The question is not how to translate Applied Epistemology ("�pist�mologie appliqu�e" is very clear), but "applied epistemologists". It's just a problem of correctness. Though you can sometimes find (on the internet) "linguistes appliqu�s", "chercheurs appliqu�s", "artistes appliqu�s", etc., it's not a very good French. Previously, I had chosen "les tenants de l'�pist�mologie appliqu�e", but "tenants" means supporters, champions, adepts, not practitioners. I'll think of it.
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Nick


In: Madrid
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Hi, just popping over from the Matters Arising forum to ask a quick question arisng from my near complete ignorance of French (the result of seven years study at school). I was writing a piece on "vague" as a faux ami (false friend) and I was interested in the French usage, especially as a noun ("wave"). Is the original implication that waves were "wanderers", "itinerants" (a bit like the Greek view of "planets" as wanderers)? Or did the French somehow see waves/the sea as "empty" or "fallow". There is a nice analogy between a "terrain vague" and a sea of waves. I apologise in advance for any misspelling of French terms.
P.S. Is there any Modern French term that is a cognate of Occitan "nesci" (Spanish "necio")?
Thanks for your help.
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alincthun



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The different meanings of vague are indeed sometimes rather confused (vague) even in French minds.
No problem when it designates a wave, and, according to the dictionaries, the (German/Scandinavian) root is the same for both French and English words.
As a noun, it can also mean "emptiness", or especially "vacuum" (regarder dans le vague). As an adjective in the same family, we think of course of the terrain vague ("waste ground").
Third sense: vagueness, cousin of the verb vaguer or divaguer ("to roam" as the vagabonds do).
In vague � l'�me (a form of "melancholy"), the third meaning has been influenced by the second one.
Waves, vagues, vacuum, vide, vague, vagabonds, vagueness, I was attempted to say that we were on the same ground (English and French-speakers), but "vacuum" has obviously been imported from ancient Rome, and "vagabond" from Paris, both during the second millennium (C.E. of course).
On the subject of n�sci/necio (fool, stupid, idiot), the only French cognate I have found is nescience, a term coined in the XIXth Century, and which has not prospered in France. But, this once, the term seems to have been imported from London (Herbert Spencer).
According to "The American Heritage Dictionary": "Nescience n. Absence of knowledge or awareness; ignorance. Agnosticism. [Late Latin nescientia , from Latin nesciēns, nescient- , present participle of nescire, to be ignorant .]"
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alincthun



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I have just found this in Littr� (1880):

NICE (adj.)

Terme vieilli. Qui ne sait pas, simple par ignorance.

� Tant ne fut nice, encor que nice f�t, Madame Alix, que le jeu ne lui pl�t (LA FONT. Fais.)

Terme d'une ancienne coutume. Promesse nice, simple promesse, faite sans gage ni s�ret�. Action nice, action fond�e sur une promesse nice.

HISTORIQUE

XIIIe s.� Nus hons [nul homme] ne puet [peut] bone amor maintenir, Tant soit nices, qu'amor non face saige (Ms. de po�s. franc. avant 1300, t. I, p. 347, dans LACURNE)� Et ele ert [�tait] haute dame et riche ; S'avoit baron mauv�s et niche (Lai du conseil)� Par mon chief, tu es fox et nices (la Rose, 6776)

XVe s.� L'herbe qui reveille les niches maris, j'en donroie jusques � ma chemise, et deu sse aler pour mon pain (les �vang. des quenouilles, p. 65)� Moult nice est celuy qui ne scet son nom nommer (Percefor. t. II, f� 25)

XVIe s.� L'oyselleur des champs, Qui doucement fait chanter son sublet, Pour prendre au bric l'oyseau nyce et foiblet (MAROT I, 254)

�TYMOLOGIE

Picard, niche ; Lun�ville, nice, fou ; prov. nec, nesci ; anc. cat. neci ; anc. esp. nescio ; esp. mod. necio ; port. nescio, necio ; ital. nescio ; du lat. nescius, qui ne sait pas, de ne, ne, non, et de scire, savoir (voy. SCIENCE).� Il y avait, du moins au XVIe si�cle, un nice qui signifiait joli : Elle en mourut, la noble Badebec, Du mal d'enfant, qui tant me sembloit nice, Car elle avoit visaige de rebec, Corps d'espaignole et ventre de sou�sse (RAB. II, 3) C'est l'angl. nice, joli, d�licat, de l'anglo-sax. nesc, m�me sens.


I am glad to learn that this word was also existing in French (and was still existing in the XIXth Century). In Picardy and Lorraine dialects: niche; in Proven�al, nesci, as you mentioned. But also nescio in old Spanish, neci in Catalan, nescio, necio in Portuguese, and nescio in Italian.
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Hatty
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In: Berkshire
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Seems to me that 'simple', shorthand for simple-minded (in both English and French), is the closest to "nice" with its overtones of contempt. My ma-in-law who's Romanian uses "nice" as a term of disgust when she's deeply offended, almost invariably by something I say. But it's interesting how much the meaning of nice has changed, almost a complete reversal from boorish ignorance to exactitude and thence to, um, niceness - but we still have a resistance to using the word, ostensibly because it's over-used but maybe we sense its rather derogatory origins.
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